Un os à ronger pour les juristes : l’originalité d’Idéfix reconnue sur un raisonnement juridique discutable
Article publié le 28 mai 2025
Le Tribunal judiciaire de Marseille a récemment reconnu la protection au titre du droit d’auteur du fidèle chien des irréductibles Gaulois, Idéfix (TJ Marseille, ch. 1re, cab. 3e, 6 févr. 2025, RG no 22/12168). Une telle solution, bien qu’attendue, semble être l’aboutissement d’un raisonnement juridique plus surprenant.
L’action était intentée par Les Éditions Albert René à l’encontre d’un artiste plasticien et de sa société. Celui-ci était bien connu du Tribunal saisi, dès lors qu’il avait été condamné, près de quatre ans auparavant, pour des faits sensiblement similaires dans le cadre d’une action intentée par la société Tintinimaginatio et la veuve d’Hergé. Dans le cas d’espèce, Les Éditions Albert René avaient découvert que l’artiste produisait et commercialisait des statues à l’effigie d’Idéfix, faisant référence de manière nominative à celui-ci. La société d’édition avait alors saisi la juridiction marseillaise.
L’intégralité de l’article, écrit par Me Adélie Denambride, est à retrouver sur le site BLIP! Le blog de la propriété intellectuelle,
Un article écrit par Me Adélie Denambride
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